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L’Homme ne se manage pas. Aucune technique, aucun modèle d’organisation n’y changeront rien

Depuis toujours les entreprises cherchent comment amener leurs collaborateurs là où elles les veulent.

Comment les faire adhérer aux valeurs de l’entreprise, s’investir dans le projet de l’entreprise, s’impliquer dans les changements. Comment faire pour qu’ils aient les comportements requis (esprit d’initiative, esprit d’équipe, respect des règles et de la hiérarchie, postures collaboratives, …).

Les recettes prônées et essayées pullulent :

–      les techniques de conduites du changement
–      le management directif ou participatif ou collaboratif ou par objectifs ou …
–      la mise en place d’espaces de discussions
–      le co-développement ; les techniques d’animation du travail collaboratif, de la créativité, de l’intelligence collective, …
–      les dispositifs pour que se développent la qualité de vie ou le bonheur au travail
–      les techniques de communication, d’affirmation de soi, d’amélioration de son leadership, …
–      les coachings pour dépasser ses limites
–      les modèles d’organisation de l’entreprise ou du travail (pyramidal, transversal, l’entreprise libérée, l’holocratie, …)
–      …/…

Or l’observation du terrain montre que l’Homme ne se dirige pas et qu’il ne donnera le meilleur de lui-même, ne s’engagera pleinement dans un projet que s’il le décide.

L’inertie, la résistance, contraires au postulat de l’Homme qui chercherait à se réaliser ou de l’Homme rationnel qui répondrait comme prévu à certains stimulis, perdurent là où elle existent [1].
Aucune des approches citées ci-dessus ne changera la donne. Les comportements résultent. Ils ne se décrètent ni ne se régentent.

Par contre, la probabilité de voir chacun : s’investir, chercher à répondre aux attendus et à solutionner les problèmes, coopérer, vivre au mieux son travail, … se multiplie lorsque :

  1.  l’entreprise et son management se souviennent que l’Homme est construit pour se mobiliser, pour développer ses capacités et sortir de ce qui lui pose problème, pour chercher à se sentir bien ; qu’il n’y a aucun besoin d’intervention pour le motiver, le rendre plus performant, faire son bonheur
  2. certaines conditions indispensables sont présentes (à noter que lorsqu’elles sont ignorées ou mises à mal, il est certain que les collaborateurs finissent par subir, par s’user, par ne plus apporter tout leur potentiel, par se retirer ou entrer en résistance. Ceci quelles que soient les approches managériales ou organisationnelles mises en œuvre pour les conduire et les stimuler).

Ces conditions sont aujourd’hui identifiées mais trop souvent méconnues. Ce sont elles qui devraient être développées dans les entreprises et non les recettes évoquées plus haut.

Il est difficile de les présenter dans un article mais si vous êtes intéressés – es – pour les connaître nous mettons à votre disposition plusieurs options à nos frais (partager les fruits de notre travail de recherche et développement, échanger sur ce que nous mettons à jour, fait partie de notre vocation) :

–      des présentations individuelles ou collectives par visio-conférence
–      des petits déjeuners
–      des présentations au sein des entreprises

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus…

[1] Erhard Friedberg – « le pouvoir et la règle » – 1997